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Romy face au lance-flammes (Le Vieux Fusil)


#laminute de monsieur toutmoncinema revient sur l'une des scènes les plus traumatisantes du cinéma français avec Le Vieux Fusil



Il est des films qui restent à jamais gravés dans la mémoire. Et "Le Vieux Fusil" est de ceux-là.

Par la force de son sujet, du devoir de mémoire ... évidemment !

Par l'immense talent de ses interprètes, Philippe Noiret et Romy Schneider ... certainement !

Par le génie mélodique du regretté François de Roubaix et son air pour Clara ... là encore, sûrement !


Mais, ce qui a particulièrement marqué le public, est une scène d'une rare violence, de celles qui marquent à jamais quiconque l'a vue, ne serait-ce qu'une seule fois ... la scène du lance-flammes qui brûlait vive la belle Clara (interprétée pour une Romy resplendissante).

D'autant que pour plus de réalisme, son réalisateur Robert Enrico, a véritablement fait jouer cette scène à son actrice, en prenant soin de placer une vitre entre elle ... et les flammes.

Et l'effet est bien là ... glaçant, terrifiant, traumatisant même. Toute la peur, toute l'horreur du moment crispant, déformant les moindres traits de son visage.



Le Vieux Fusil (1975)

Robert Enrico - Romy Schneider, Philippe Noiret


Le film raconte l'histoire d'un médecin, Julien Dandieu incarné par Philippe Noiret, qui venge les morts violentes de son épouse Clara (interprétée par Romy Schneider), et de sa fille, sauvagement assassinées par des soldats SS qui se sont installés dans le château d'un petit hameau où elles étaient réfugiées, en éliminant méthodiquement, un à un, les habitants du hameau. Le film est marqué par des scènes d'une violence implacable, entremêlée par des séquences de flashbacks, remémorant une histoire d'amour brisée tragiquement.

Inspiré du massacre d'Oradour-sur-Glane le 10 juin 1944 et tourné dans le Tarn-et-Garonne (aux châteaux de Bruniquel), Le Vieux Fusil a initialement divisé les critiques de cinéma lors de sa sortie, avant d'être un succès commercial. Nommé dans neuf catégories lors de la première cérémonie des César en 1976, le film triomphe en remportant trois prix (meilleur film, meilleur acteur pour Philippe Noiret, meilleure musique pour François de Roubaix). Il obtient le César des Césars en 1985, signe de son caractère particulièrement remarquable. Il est aujourd'hui considéré comme un des drames les plus marquants du cinéma français.





Pour la séance (d'écoute) de rattrapage du podcast de "monsieur toutmoncinema", c'est ici que ça se passe :



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Où (re)voir vos inoubliables du cinéma :
un service proposé par le CNC

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