#laminute de monsieur toutmoncinema revient sur la question écologique que posait - il y a déjà près de 50 ans - le film "Soleil Vert" (Soylent Green) ...
La voix de la bande annonce d'époque nous le prédisait : en 2022, rien ne va plus sur notre planète et pourtant les gens sont toujours les mêmes, prêts à tout pour avoir ce dont ils ont besoin.
Et à l'heure où la question écologique devient centrale voire vitale ... voir (ou revoir) le film "Soleil Vert" (Soylent Green) - dystopie sortie en 1973 - ne peut qu'interroger nos générations d'aujourd'hui !
Car ce film nous parle d'un bien triste monde où la beauté de la nature n'est plus qu'un souvenir d'anciens ... où la canicule est désormais quotidienne ... où les gens dorment à même les cages d'escalier d'immeubles délabrés ... où les jolies filles ne sont plus qu'un mobilier d'appartements de luxe ... où les émeutes sont repoussées par d'énormes pelleteuses ... où des camions poubelles ont remplacé les corbillards pour emporter les morts vers des "dépositoires" ... où le bon vieux steak a été remplacé par des pilules vertes ...
Et où finalement, le seul échappatoire est ce qu'ils appellent retourner à la maison, à savoir "le foyer" qui n'est autre qu'un centre d'euthanasie.
Alors oui, il y a déjà près de 50 ans, le film "Soleil Vert " s'inquiétait d'un risque imminent de catastrophe climatique et environnementale, dont l’homme serait le seul responsable.
J'entends déjà les plus pessimistes nous dire que tout cela était très justement prémonitoire ... et les plus optimistes que ce n'était tout compte fait qu'une dystopie. Mais, une chose est sûre, 2022 nous y sommes !
Soleil Vert (1973) - La bande annonce d'époque
Richard Fleischer - Edward G. Robinson, Charlton Heston
En 2022, à New York, l’industrialisation a tout écrasé sur son chemin : émotions, sens, relations humaines, ressources naturelles… Et tout cela alors que la ville connait une surpopulation sans précédent. Les habitants ne se nourrissent que de « soleil vert », barre sans goût qui leur permet de survivre. Dans la ville qui croupit dans la chaleur et les bidonvilles, l’agent Thorn est un privilégié qui partage son appartement avec Sol Roth, vieillard ayant connu la vie avant qu’elle ne devienne invivable. Il est bientôt appelé pour enquêter sur le meurtre de l'un des dirigeants de la société qui produit le « soleil vert ». Aidé de Roth, Thorne s’engage alors dans une enquête qui va le plonger au cœur du processus de déshumanisation dans lequel la société s’est engouffrée…
Soleil Vert - La scène de la mort de Sol
Quand Sol (Edward G. Robinson) décide d'aller au « Foyer », endroit où l'on se fait euthanasier ... Défile alors, au son du premier mouvement de la sixième symphonie de Beethoven (la Pastorale) et du Peer Gynt d'Edward Grieg (Au matin et La Mort d’Åase), les images de ce que fut la Terre autrefois : des paysages magnifiques, la vie sauvage, la beauté de la nature.
Pour aller plus loin : « Soleil vert » ou les débuts de la conscience écologique sur grand écran (M Le mag)
Pour la séance (d'écoute) de rattrapage du podcast de "monsieur toutmoncinema", c'est ici que ça se passe :
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