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Alexandre le Bienheureux ou tout l'art de rester chez soi


#laminute de monsieur toutmoncinema revient sur l'art de vivre du bienheureux Alexandre ...


Alexandre le Bienheureux - Philippe Noiret



Le bonheur n'est pas toujours dans le pré (ni l'amour d'ailleurs), et l'ineffable Alexandre Gartempe dit le Bienheureux (interprété avec tant de gourmandise par Philippe Noiret) en sait plus que quiconque quelque chose !


Son quotidien est mené à la baguette par la Grande (sa femme) jusqu'au jour où l'autre grande (la faucheuse) vient à passer par-là. Alors libéré du joug tyrannique de son épouse, notre Bienheureux, loin de sombrer, va réapprendre à prendre le temps de vivre, de savourer tout le confort confiné de son "home sweet home".


Et pour cela, sa recette est des plus efficaces. Quelques bouts de ficelles, des poulies, une pincée d'ingéniosité et son fidèle compagnon le chien suffisent pour avoir à portée de main - ou plutôt de lit - tout ce dont il a besoin pour être heureux.


"Alexandre le Bienheureux", une comédie irrésistible signée Yves Robert - ou quand rester chez soi devient tout un art de vivre !



Alexandre le Bienheureux (1968) Yves Robert - Philippe Noiret, Marlène Jobert


Alexandre, homme bon vivant et nonchalant, est cultivateur dans une ferme française de la Beauce. Cependant sa vie quotidienne est dirigée par « la Grande », son ambitieuse mais tyrannique épouse, qui l'épuise en lui imposant chaque jour une liste de travaux démesurée. Devenu brutalement veuf, il éprouve un grand soulagement et se sent libéré de son labeur : il décide de s'accorder un repos qu'il juge mérité, afin de prendre le temps de savourer la vie. Son comportement sème rapidement le trouble dans le petit village par l'exemple qu'il donne, et une partie des habitants décident de le forcer à reprendre le travail. Mais ils échouent, et Alexandre commence à faire des émules.



Alexandre le Bienheureux (1968) - Ou tout l'art de rester chez soi

Yves Robert - Philippe Noiret


Pour l'anecdote :

Le film renferme une scène d'un érotisme subtil lorsque la jeune et belle Agathe (Marlène Jobert) titille notre bienheureux Alexandre en lui laissant voir ses cuisses ... Sensible au spectacle, il lève sa canne à pêche, tandis que cette dernière s'exclame : "Qu’elle est grosse !" en parlant de la truite pendue à l'hameçon.


Par ailleurs, c'est aussi la première apparition au cinéma d'un certain ... Pierre Richard.





Pour la séance (d'écoute) de rattrapage du podcast de "monsieur toutmoncinema", c'est ici que ça se passe :


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Où (re)voir vos inoubliables du cinéma :
un service proposé par le CNC

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